A Villeurbanne, la Voie Lyonnaise remplace un parking et marque l’entrée de la ville

La future Voie Lyonnaise 2 reliera Fontaines-sur-Saône à Saint-Priest. A terme, elle doit contribuer à desservir des zones fortement urbanisées. Mais la VL 2 doit aussi permettre de renforcer l’accès pour les cyclistes à de grands espaces verts : le parc Blandan, Parilly et tout simplement la Tête d’Or.

Un premier tronçon de la Voie Lyonnaise 2 opérationnel

1.5 km entre la voute du parc, boulevard Stalingrad, et les Brotteaux, a déjà été mis en service. Plus qu’une piste cyclable, cette Voie Lyonnaise est, pour le maire de Villeurbanne, l’occasion de repenser l’entrée dans la ville.

Pour Cédric van Styvendael : « On rééquilibre les trafics et on requalifie cette entrée de ville. Personne n’avait envie de venir se promener boulevard Stalingrad. La ville que l’on souhaite, c’est une ville pour tout le monde et pour tous les usages. Et ça participe à la qualité de l’entrée de ville… ».

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La VL2 permet de végétaliser l’espace public. près de 160 arbres seront plantés et 14 000 m² de bandes végétales verront le jour d’ici 2030. Objectif : favoriser la biodiversité urbaine et créer des espaces plus agréables pour circuler pour les cyclistes, comme pour les piétons…

Pour Fabien Bagnon, vice-président de la Métropole de Lyon, en charge des mobilités actives : « Ce tronçon permet de relier la Part-Dieu au parc de la Tête d’Or. C’est une nouvelle possibilité d’accéder au parc en toute sécurité. Cette piste, c’est un accès sécurisé pour les cyclistes et pour les piétons. On en a profité pour expérimenter différents revêtements avec différents matériaux, différentes qualités. Des matériaux perméables que l’on va tester sur la durée… ».

32 km à l’horizon 2030

Les travaux de la VL2 ont débuté boulevard des Etats-Unis, boulevard Vivier-Merle, boulevard des Tchécoslovaques et avenue Berthelot.

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Cet axe structurant cyclable s’étendra sur 32 km d’ici 2030. D’un côté jusqu’à Mions. De l’autre, jusqu’à Cailloux-sur-Fontaines.

Au total, 12 voies cyclables seront construites à l’horizon 2026 pour constituer un réseau en toile d’araignée. Permettant à la fois d’irriguer le centre-ville et de desservir les villes de la première couronne entre elles.

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