Chaque semaine, BFM Lyon et Lyon Demain vous proposent le magazine « Planète Locale ». Premier invité de la saison : Davide Fontana, le fondateur de Trattino. Un restaurant qui met à l’honneur la cuisine italienne, tout en s’attachant à respecter des règles drastiques pour limiter son impact sur la planètre
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore Trattino, l’établissement est situé rue Clément Marot, à Gerland. Plus qu’un simple restaurant, c’est un tiers lieu… Un resto, un bar bio mais pas seulement. On trouve aussi une boutique de produits bio et locaux. Mais Trattino organise aussi des événements et des animations.
Trattino : « Nos valeurs sont fondatrices… »
Davide Fontana nous explique la génèse de ce projet. « Avec mon frère, on voulait se régaler, se faire plaisir, tout en respectant certaines valeurs. L’objectif était d’aller au-delà du bio, en proposant des produits locaux. On est issu d’une famille italienne qui a lutté pendant un siècle contre une usine chimique qui polluait toute une vallée. Ils ont réussi à la faire fermer. Chez Trattino, nos valeurs sont fondatrices. On ne suit pas une mode… ».
Trattino, c’est un véritable défi pour les frères Fontana. « On voulait montrer qu’on peut faire un grand lieu. On a réhabilité un ancien garage pour poids-lourds qui fait 350 m2 de superficie intérieure. Autant en extérieur, ce qui permet d’avoir une grande terrasse ».
Une capacité qui n’empêche pas d’être exigeant. Plus de la moitié des produits viennent de moins de 180 km autour de Lyon. Bières, vins, fruits et légumes, farine… « Nos deux principaux fournisseurs sont Bio A Pro et, pour les bières, Bières des Régions. Le défi, c’est de servir chaque jour jusqu’à 500 couverts, voire plus. Notre cuisine est faite maison. On doit parfois faire face à des ruptures et s’adapter… »
Pour avoir du bio dans son assiette, faut-il casser sa tirelire ? Pour Davide Fontana : « Trattino essaie d’être juste à la fois pour le consommateur et pour le producteur. L’équation est toujours assez complexe pour que l’affaire soit rentable. Mais globalement, la clientèle est là et nos clients sont contents de soutenir nos valeurs. Notre labellisation bio est la plus haute : 95% ».
L’Arboretum, un musée vivant des arbres à Sathonay-Camp
L’Arboretum, c’est 1,7 ha, quelques 127 arbres d’essences différentes, répartis en familles… Le coin des conifères, celui des arbres à fleurs…un peu plus loin les arbres fruitiers. Cet arboretum est installé sur une zone inondable…
Du Pin d’Alep à l’Orme de Chine… Ce sont des arbres de petites et moyennes tailles. L’idée est de permettre aux promeneurs de se mettre au frais mais pas seulement…
🟢🍀 ARBRES 🍀🟢
— Lyon Demain (@lyondemain) September 7, 2024
🤥 L'Arboretum de Sathonay-Camp permet de tester 127 variétés d’arbres et voir comment elles résistent à notre climat.
🎙 Ecoutez le podcast@grandlyon @brunobernard_fr @PierreAthanaze https://t.co/SayOUFlexB
Cet arboretum va intéresser les urbanistes et paysagistes à la recherche de nouvelles espèces plus résistantes au réchauffement climatique…
Planète Locale est allé à la rencontre de Pierre Athanaze, vice-président de la Métropole de Lyon, en charge de l’Environnement…
Le replay de toutes les émissions Planète Locale, c’est ici
Le chiffre de la semaine : 100
100 c’est le nombres de Grands Lyonnais.es qui vont apporter leur contribution à la Convention Métropolitaine pour le climat. L’objectif est d’établir un plan d’actions pour lutter contre le dérèglement climatique.
Cela passe par diminuer les émissions de gaz à effet de serre. mais aussi adapter la vie des citoyens, lutter contre les inégalités sociales…
Les 100 Grands Lyonnais seront tirés au sort. Ils devront participer à 5 réunions, une par mois à partir du 13 septembre.
Les idées viendront des citoyens. D’ailleurs les élus ne participeront pas. Le rendu est pour janvier 2025. Les mesures retenues seront intégrées au Plan Climat-Air-Energie Territorial (PCAET) 2026-2031
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