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SOS Reptiles : « Limiter les abandons avant qu’il ne soit trop tard »

tortue
Planète Locale présenté par Elodie Poyade sur BFM LYON

Publié le 28 juillet 2024 09:15

Par Gérald Bouchon

L’association SOS Reptiles, basée à Montpellier, agit dans toute la France pour récupérer et soigner des animaux abandonnés. De nombreuses espèces sauvages importées se retrouvent dans la nature en France. Et il est grand temps d’agir pour éviter la prolifération de certaines de ces espèces. Les tortues de Floride sont le parfait exemple…

Chaque année, à l’approche des vacances, les abandons d’animaux explosent. Chiens, chats, mais aussi lapins, hamsters, serpents, tortues… tous les animaux de compagnie sont concernés, y compris les Nouveaux Animaux de Compagnie (NAC).

Ces animaux, souvent exotiques et fragiles, sont particulièrement vulnérables durant cette période. Leurs besoins spécifiques et leur mode de vie si particulier peuvent décourager certains propriétaires, qui décident de s’en séparer de manière irresponsable.

SOS Reptiles

Les refuges et associations de protection animale sont débordés face à cet afflux massif d’animaux abandonnés. Les raisons invoquées pour justifier ces abandons sont multiples : départs en vacances incompatibles avec la présence de l’animal, problèmes financiers, déménagements… Mais il est important de rappeler qu’adopter un animal est un engagement sur le long terme, et que l’abandon n’est jamais la solution.

Pour découvrir SOS Reptiles, c’est ici

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Des structures comme SOS Reptiles, luttent chaque jour pour leur survie et leur bien-être. Basée à Montpellier, l’association intervient dans toute la France pour prendre en charge les animaux dans le besoin.

Nous avons rencontré Dorian Blayac, fondateur de SOS Reptiles. Ecoutez le podcast…

SOS Reptiles

« On a trois secteurs d’activités. Un volet refuge pour la faune exotique captive, issue de saisies, de maltraitance ou d’abandons… Le pôle formation : on forme les services vétérinaires, les particuliers, les agents des services de l’Etat… Il y a aussi un volet « protection de la faune française » explique Dorian Blayac.

SOS Reptiles
Dorian Blayac (à gauche)

Bien se renseigner avant de prendre un animal

SOS reptiles joue aussi un rôle de sensibilisation. Les effets de mode sont un peu passés. Mais il y a encore beaucoup à faire pour sensibiliser le public. « On a encore des problèmes avec les tortues de Floride ou les tortues d’Hermann. Pour pouvoir élever une tortue d’Hermann, une autorisation de détention doit impérativement être demandée à la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP – Services Vétérinaires). Leur forte reproduction pose problème… Dans tous les cas, il faut se renseigner avant de prendre un animal« 

Et c’est sans compter sur le dérèglement climatique qui accentue les situations de crise. « Avec la hausse des températures, toutes les tortues asiatiques, mais aussi certaines couleuvres américaines peuvent s’adapter à notre environnement. Il faut agir avant que ces espèces ne se reproduisent en France ».

SOS Reptiles

Si vous ne pouvez plus vous occuper de votre animal, n’hésitez pas à contacter une association de protection animale. SPA, SOS Reptiles ou toute autre structure agrée. Il en existe partout en France. De nombreuses solutions existent pour trouver à un animal, un nouveau foyer aimant et responsable.

Ecoutez aussi : Ron’Rhône : des animaux abandonnés placés en familles d’accueil

trafic d'animaux
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Gérald Bouchon

Gérald Bouchon

Pionnier des radios libres, passionné de radio, journaliste et dirigeant de médias éco-responsables..

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