Le Pacte Transition Lyon a réalisé l’évaluation annuelle des 32 mesures que les élus de la ville se sont engagés à mettre en place. Ce Pacte National regroupant 53 organisations est un outil visant à inspirer le changement des collectivités face aux enjeux qui les menacent. Tels que le changement climatique, l’explosion des inégalités ou le déficit démocratique. Un bilan qui se veut positif et en progrès, bien que certaines mesures demeurent au point mort…

Le Pacte Transition Lyon a réalisé l’évaluation annuel des 32 mesures que les élus de la ville de Lyon se sont engagés à mettre en place. Le bilan de 2024 affiche des progrès significatifs, mais certains défis persistent. « Alors, l’engagement des élus, le pacte leur sert à une chose, c’est à raisonner de façon transversale sur tous les sujets », explique Geneviève Brichet, coordinatrice du Pacte pour la Transition. « C’est le seul endroit où ils peuvent raisonner de façon globale sur leur politique. » 

Les résultats : une majorité de mesures en vert en 2024

Le bilan 2024 affiche 17 mesures en vert, contre 12 en 2023, ce qui reflète un progrès notable. La couleur verte indique que l’action a été votée et mise en œuvre. Un indicateur clé de cette progression : « C’est une belle progression et j’espère que l’année prochaine, fin de mandat, tout sera passé en vert », se réjouit Geneviève Brichet.

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L’an passé, la majorité des mesures étaient encore dans les catégories orange et rouge, des progrès indéniables donc pour cette année.

Les obstacles : des mesures toujours bloquées

Cependant, deux mesures restent bloquées, symbolisées par la couleur rouge. « La première mesure, elle restera en rouge parce que ils ne feront pas d’assemblée citoyenne ni de commission extramunicipale« , lance Geneviève Brichet. Une frustration à laquelle répond Sylvain Godinot, adjoint au maire et référent du Pacte : « On a des moments où on n’est pas complètement d’accord avec l’évaluation du pacte pour la transition parce que c’est une démarche citoyenne avec une grille de lecture qui n’est pas forcément la même que celle de la ville. »

Malgré ces obstacles, l’équipe municipale reste optimiste. « On sait qu’on a encore des perspectives sur la dernière année du mandat pour en faire verdir un certain nombre », assure Sylvain Godinot. Mais, certaines mesures rencontrent des difficultés structurelles, comme le soutien à la monnaie locale « la Gonette », qui peine à décoller. « Le développement des monnaies locales n’est pas suffisant aujourd’hui », reconnaît-il.

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