De la production de neige artificielle aux nécessaires déplacements pour se rendre à la montagne… En passant par la question des déchets. L’activité touristique a longtemps fait figure de mauvais élève en matière d’éco-responsabilité. Mais, peu à peu, les pratiques changent. Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme encourage ce mouvement.
Grâce à un mois de janvier record, le bilan des vacances d’hiver pour les stations de ski affiche une hausse de 6 % de nuitées, comparé à 2022. Le bilan définitif devrait se situer autour de +2%. La montagne a su retrouver son panache, après deux saisons marquées par l’épidémie de COVID-19.
Cette année marque le « vrai » grand retour de la clientèle internationale, avec une hausse de 41%.
Les hôtels se démarquent des autres catégories d’hébergement avec un taux d’occupation moyen de 82%.
Pour dresser un premier bilan de cette saison hivernale, nous avons rencontré Fabrice Pannekoucke, président d’Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme…
Nous en avons profité pour essayer de comprendre comment l’activité touristique se transforme pour devenir plus inclusive et plus éco-responsable. Y compris en montagne.
Ecoutez le podcast…
La clientèle britannique toujours attirée par notre montagne
La clientèle britannique confirme son retour (+26% de nuitées) après une absence importante ces 2 derniers hivers. Elle représente à elle seule 44% des nuitées internationales. Loin devant les Néerlandais (13%), les Belges (12%) et les Suisses (6%).
A noter la forte progression des Belges (+34%), des Américains (+51%) et des Allemands (+86%).
Pour ces vacances d’hiver, l’Ile-de-France est de loin notre première clientèle en séjour (30% des nuitées). Mais si l’on ramène la fréquentation à la population, c’est Auvergne-Rhône-Alpes qui est la 1ere région émettrice de touristes pour les stations alpines (7% des habitants contre 5% pour l’IdF).
Une fin de saison encore incertaine…
Le mois de mars présente un taux d’occupation de 52% soit 3 points de retard par rapport à l’année passée à la même date. Pour rappel, le contexte sanitaire du début de saison 2021-2022 avait généré des reports de réservations sur la fin de saison, facilités par de bonnes conditions d’enneigement.
Cette année la communication sur la sécheresse et la douceur des températures contribue à renforcer l’attentisme des vacanciers.
Par ailleurs, les modifications du calendrier des vacances belges fragilisent la fin de l’inter-vacances de mars et les vacances d’avril. Seuls les Flamands (plus friands des stations germanophones) seront en vacances début avril, tandis que les Wallons et les Bruxellois devront attendre début mai pour partir. Une bonne partie des stations seront donc déjà fermées.
Ainsi, on note à ce jour un recul de 12 points d’occupation sur les vacances d’avril, pour un taux d’occupation de 23%.
Pour en savoir plus : Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme
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