De nombreuses villes de France organisent des événements pour mettre en avant la culture queer et protéger les droits des personnes de la communauté LGBTQIA+. Juin est traditionnellement le Mois des Fiertés…
En référence aux Jeux Olympiques de Paris 2024. la Métropole de Lyon a choisi le thème de l’inclusivité dans le sport comme thématique pour le mois des Fiertés. Ecoutez le podcast…
La Métropole de Lyon, fidèle à son engagement pour la diversité et contre les discriminations, réitère son soutien à la communauté LGBT+ à l’occasion du Mois des Fiertés. Les associations comme SOS homophobie s’engagent également.
Les associations dénoncent une hausse des violences et des discours transphobes.
Pour Michèle Picard, vice-présidente de la Métropole de Lyon : « L’année dernière, pour notre première participation, nous avons travaillé sur la mémoire LGBT+ pour rendre visible l’histoire de cette communauté. Cette année, avec les JO, nous avons choisi le thème du sport et des discriminations, notamment l’homophobie et la transphobie dans ce milieu. Il s’agit de rendre visibles des violences et insultes souvent banalisées, alors qu’elles sont des délits. »
Des discriminations ordinaires aux violences homophobes…
De nombreuses associations, comme SOS Homophobie, s’engagent activement. Jérémie Voslion, membre de l’association, explique : « Nous recensons les agressions de personnes vivant leur identité LGBT+ publiquement. Nous dénonçons aussi les discriminations ordinaires, comme les insultes dans les écoles et clubs de sport. » Il souligne que même les jeunes peuvent être victimes d’insultes LGBTI-phobes, peu importe leur orientation sexuelle ».
Malheureusement, l’homophobie semble en progression. « Ces 12 derniers mois, nous avons assisté à du vandalisme dans des centres LGBT+, ce qui était rare auparavant. La transphobie et la gayphobie augmentent également, avec une hausse des agressions verbales et physiques. »
Le climat politique n’est pas en reste. « Une proposition de loi visant à interdire les transitions pour les mineurs trans devait passer devant l’Assemblée nationale. Nous sommes dans un climat transphobe, même au niveau de l’État. Même si cette loi n’est pas adoptée, le message véhiculé est inquiétant. » conclut Jérémie Voslion.
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