Marie Félix est l’autrice du livre « Lyme, si les malades savaient, si les médecins pouvaient ». Touchée par la maladie de Lyme depuis 40 ans, elle vient à Lyon début mars pour présenter son livre et discuter des idées qu’il contient dans le but d’aider les malades et leurs accompagnants.
Marie Félix est une malade de Lyme au stade tardif. Elle est scientifique de formation. Elle a décidé d’écrire un livre « témoignage et enquête » sur son parcours et la maladie.
Marie Félix revient sur le chemin qu’elle a parcouru et les raisons qui l’ont poussé à écrire ce livre « Lyme si les malades savaient si les médecins pouvaient« .
« Je me suis aperçue que je suis une malade particulière car déjà j’ai contracté la maladie il y a 40 ans. Ce qui est relativement rare maintenant. La deuxième raison est que je suis fille de médecin et de forestiers et malgré ça ils n’ont pas su repérer la maladie. Je me suis rendue compte que j’étais une des nombreuses victimes de la non-reconnaissance de la maladie. J’ai été élevée dans la vénération de la médecine occidentale alors que mon parcours de soins m’a prouvé que la médecine n’était pas du tout autant linéaire que je le pensais. C’est à ce moment que j’ai découvert ce que les malades de Lyme et associations appellent le scandale sanitaire de la maladie de Lyme » explique Marie Félix.
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« Alors que j’étais aussi stade dit ultime, j’ai consulté un phytothérapeute sénégalais. Ses soins m’ont totalement convenu. Maintenant je me porte comme jamais je ne me suis portée depuis ma maladie. Je suis debout et je peux écrire et témoigner pour tous les malades qui ne peuvent plus le faire ».
« Indescriptible en termes de souffrance morale et physique »
On retrouve dans le livre de Marie Félix, un témoignage de ce qu’est la maladie de Lyme lorsqu’on la vit de l’intérieur. « Elle est indescriptible en termes de souffrance morale et physique. Les maux que l’on ressent ne sont pas visibles pour les personnes extérieures. Donc on ne nous considère pas vraiment comme malade. Le message que je veux transmettre c’est qu’il y a des avancées. Il y a une reconnaissance de plus en plus forte sur la réalité de la maladie. En partie grâce au COVID long car ces deux maladies ont des symptômes similaires. Il y a donc de l’espoir. Dire que j’étais en phase tertiaire et que je suis debout, ça peut représenter aussi un espoir, tout comme dire aux malades que les associations sont là pour eux, tout comme d’autres malades ».
Pour autant, Marie Félix déconseille d’agir comme elle l’a fait. « Je me suis repliée sur moi-même et je n’ai communiqué avec personne. Cela n’a pas été une solution porteuse ».
Depuis sa découverte de la phytothérapie sénégalaise, Marie Félix renait. Elle insiste sur le fait que ce n’est pas LA solution mais SA solution. Aujourd’hui elle se veut porteuse d’espoir et organise des rencontres à Lyon. Une ville avec un taux d’incidence de la maladie plus élevé qu’au niveau national.
Vous pourrez rencontrer Marie Félix, le 1er mars, à Equilibres Café. Mais aussi le samedi 2 mars au centre de bien-être Ma Parenthèse à Saint-Christo en Jarez le matin et à la librairie Cadence Eklectic, l’après-midi. Marie Félix terminera sa tournée en région lyonnaise le lundi 4 mars à Biocoop Valmy, à Vaise.
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