Redonner une chance à celles et ceux que la maladie a éloignés du monde du travail. C’est l’objectif de La Niaque, un programme qui accompagne depuis 2017 les personnes fragilisées.
Des centaines de personnes ont déjà bénéficié d’un soutien gratuit de l’association La Niaque. Objectif : retrouver leur place dans la société, que ce soit en réintégrant leur entreprise ou en se lançant dans une nouvelle voie professionnelle.
Et c’est grâce à La Niaque l’asso qu’Isabelle a pu reconstruire un projet professionnel après un cancer du sein assez agressif, compliqué par un pneumopathie en réaction à un médicament. Au final : 22 mois d’arrêt de travail.
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« C’était la double peine. Je suis partie en vrille, en dépression… »
Une histoire éprouvante qu’isabelle a bien voulu nous raconter. « J’étais à l’époque cadre dans une petite PME, multicasquette, pour une petite entreprise pour laquelle j’étais responsable d’administration des ventes, des achats, responsable du personnel…A mon retour après 22 mois d’arrêt, mon patron m’a fait savoir qu’il ne désirait pas me garder. Que c’était trop compliqué pour lui. Donc pour moi, c’était la double peine. Je suis partie en vrille, en dépression. Je me suis rendue compte qu’il manquait vraiment le fameux maillon entre le retour à l’emploi, la fin de notre parcours de maladie… On n’est pas du tout accompagnés sur ce volet-là. C’est très grave parce qu’au final, on peut retomber très vite dans une récidive… »
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Redonner espoir et un avenir professionnel à ceux que la maladie a fragilisés. C’est la mission de l’association La Niaque. Cela passe par du soutien, de l’accompagnement, des services pour apporter des solutions concrètes et des actions pour que chaque personne retrouve sa place dans le monde du travail et dans la société en général.
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Redonner espoir et un avenir professionnel après le cancer
Pour mieux cerner le fonctionnement de La Niaque l’Asso, nous avons rencontré sa fondatrice, Sophie Caruso.
« C’est une association qui a pour vocation d’accompagner les personnes après un traitement pour maladies chroniques et évolutives, le cancer notamment. Et accompagner les personnes au rétablissement. et au retour au travail quand c’est possible, et dans les meilleures conditions possibles… Il y a une interrogation sur les capacités à retourner au travail, au rythme où on exerçait son travail précédemment. C’est aussi des questions sur la représentation de la maladie des collègues qu’on va retrouver. Mais c’est encore aussi une interrogation sur les aspirations qui nous animent après la maladie. Car il y a souvent un changement assez radical des envies après la maladie ».
La personne dans le besoin va sur la page d’accueil du site de La Niaque. « Il y a un petit formulaire qu’elle doit remplir. Le premier entretien sera administré par nos bénévoles de la team « Premier Appel ». C’est un entretien d’une heure pendant lequel on va faire le point sur la situation de la personne et aussi ses besoins. Ensuite, on va l’orienter soit sur un accompagnement individuel, soit sur un accompagnement en groupe. Les accompagnements que nous proposons sont proposés de façon inconditionnelle et gratuite » explique Sophie Caruso.
La présidente se plait à raconter quelques belles reconversions, souvent des réorientations… A écouter dans ce podcast
Pour aller plus loin, rendez-vous sur www.la-niaque.org
Sachez enfin que la Niaque édite le guide « Pendant et Après un cancer, conseils, accompagnement, témoignages et adresses utiles… » On peut le retrouver dans certains services hospitaliers, chez les professionnels de santé et en version actualisée sur le site de la Niaque.
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