Après 6 mois de négociation, menées par la Métropole de Lyon et le Sytral, avec les équipes de VINCI sur Rhônexpress, David Kimelfeld juge les propositions insuffisantes de la part du délégataire.
Le président du Grand Lyon et Gérard CLAISSE, son vice-président en charge des marchés publics, demandent la convocation d’un conseil syndical extraordinaire au mois de janvier afin de soumettre au vote la résiliation du contrat, « dans le respect de la décision des élus du Sytral ».
Kimelfeld considère que « la meilleure solution pour préserver les intérêts des Grands Lyonnais est celle de la résiliation du contrat ».
Pour le président de la Métropole, « cela permettra d’offrir une tarification véritablement attractive et de redonner à la collectivité tous les leviers pour améliorer la mobilité du quotidien et la desserte de l’est lyonnais ».
Pour David Kimelfeld, « cette décision est en cohérence avec les principales conclusions des magistrats financiers de la Chambre régionale des comptes. »
Selon le communiqué de la métropole, « la résiliation du contrat Rhônexpress n’aura aucun impact pour les usagers, le service continuant à être opéré par la société CFTA du groupe TRANSDEV. »
L’objectif final est d’obtenir courant 2020 une baisse des tarifs « sensiblement supérieure à celle proposée par le délégataire actuel ».
Le SYTRAL présidée par Fouziya Bouzerda (proche de Gérard Collomb) a réagi par un communiqué.
« La Présidente du Sytral prend acte de la demande du Président de la Métropole de résilier unilatéralement le contrat de concession avec Rhônexpress ».
Le SYTRAL fera examiner « les conséquences exhaustives qui en découlent sur les plans juridique, financier et d’exploitation ». Il soumettra ces éléments aux élus du comité syndical auxquels il sera proposé de délibérer
lors d’un comité syndical extraordinaire.
Trois objectifs étaient affichés lors du lancement des négociations l’été dernier : faire baisser le prix de la navette, permettre l’arrivée de solutions concurrentes et améliorer la desserte de l’est-lyonnais.
Depuis, deux lignes TCL ont été rétablies vers l’aéroport, sous le prétexte d’une meilleure desserte de certaines zones d’activités de l’est-lyonnais.
Il y a quelques jours, David Kimelfeld avait déjà fait une annonce forte en pleine campagne des élections métropolitaines, en renonçant à l’Anneau des Sciences s’il venait à retrouver son poste de président du Grand Lyon, également convoité par Gérard Collomb.
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