L’ISARA expose au SIRHA du 19 au 23 janvier 2023. L’occasion pour l’école d’ingénieurs lyonnaise de réaffirmer sa vocation au coeur de la recherche.
Que nous réserve l’assiette de demain ? Au Sirha, à côté des vitrines de présentation des Innovation Awards, il y a le stand de l’ISARA. Pour cette école d’ingénieurs en agriculture, agroalimentaire et environnement, cela fait sens car l’innovation est au cœur de ses préoccupations.
Devant les enjeux de la crise climatique sur les productions agricoles ou encore les dangers pour la santé de certains aliments, il est nécessaire, selon l’ISARA, de penser à l’assiette de demain et à comment elle sera remplie.
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L’école a un pôle de recherche qui travaille en ce moment sur les “céréales pérennes”. Des céréales qui permettraient de résister aux périodes de sécheresse, ou encore qui favoriseraient le stockage du carbone.
L’ISARA coordonne l’incubateur de start-up FoodShaker
De plus, l’ISARA mise sur les talents de la population et la capacité à trouver des solutions. Elle coordonne l’incubateur de start-up FoodShaker qui accompagne tous ceux qui le demandent, et qui ont une bonne idée, à lancer leur entreprise.
10 projets par an sont ainsi aidés, après avoir été choisis par un comité de sélection.
L’ISARA a étoffé sa gamme d’accompagnement des jeunes pousses en créant, avec l’école de commerce emlyon et le Crédit Agricole, le Zesteur.
Il s’agit d’un accélérateur pour aider les start-up qui se sont lancées à se développer encore plus.
Des chefs d’entreprises de l’agroalimentaire qui viennent investir dans les start-up
L’ISARA a aussi créé FoodARA, un fonds d’investissement avec une cinquantaine de chefs d’entreprises de l’agroalimentaire qui viennent investir dans les start-up.
L’ISARA forme et accompagne celles et ceux qui ont des idées et cela porte ses fruits comme avec la start-up Atypique, qui a pu se lancer en septembre 2021.
C’est un grossiste de fruits et légumes déclassés, c’est-à-dire qui sont de l’excédent de récolte, ou qui ne répondent pas aux normes de calibres, de formes et de poids de la grande distribution.
Atypique rachète ces produits à juste prix aux agriculteurs. Elle les revend à un prix abordable auprès des restaurants, épiceries et restaurations collectives.
“Ces fruits et légumes jetés représentent la moitié du gaspillage alimentaire,” explique Charlotte Le Clainche, commerciale chez Atypique.
Le but de la start-up est donc de faire plaisir aux producteurs mais aussi aux consommateurs en certifiant tous ses fruits et légumes de saison, français et bio au maximum.
L’assiette de demain selon l’Isara, c’est de la qualité, de l’éthique et de la gourmandise.
Pour en savoir plus, c’est ici
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