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GREP : préparer l’après-détention par l’emploi

Le GREP est une association dont la mission est de faciliter la recherche d’emploi des personnes placées sous main de justice et suivies par les Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation (SPIP).

C’est d’une association très discrète et oeuvrant en prison ou à la sortie de détention dont on va parler… Le GREP, autrement dit le GRoupe pour l’Emploi des Probationnaires.

Créé en 1985, le GREP a pour mission de sensibiliser et de mobiliser des employeurs sur la cause des personnes placées sous main de justice.

La construction de l’individu passe directement par le biais de l’insertion professionnelle.

1000 personnes suivies chaque année par le Grep

1000 personnes placées sous main de justice sont suivies chaque année par le GREP. 450 emplois sont trouvés chaque année.

Le GREP a aussi ouvert deux antennes dans la Loire et dans l’Ain.

Pour nous parler du GREP, nous avons rencontré son trésorier : Michel Dupin. Ecoutez le podcast

Pour en savoir plus, c’est ici

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La préparation à l’après-détention par l’emploi est un aspect essentiel du processus de réinsertion sociale des anciens détenus.

L’emploi joue un rôle central dans cette transition, car il permet non seulement d’assurer un moyen de subsistance, mais il contribue également à restaurer la dignité et l’estime de soi des personnes libérées.

Pour de nombreux anciens détenus, le retour à la vie après la détention peut être difficile en raison des stigmates sociaux et des obstacles juridiques qui peuvent les empêcher de trouver un emploi. C’est pourquoi la préparation à l’après-détention par l’emploi est cruciale pour briser ce cycle de récidive et favoriser une réintégration réussie.

Les programmes de réhabilitation en prison jouent un rôle vital. Ces programmes offrent des opportunités d’apprentissage et de formation professionnelle aux détenus. Ils peuvent apprendre de nouvelles compétences et obtenir des certifications qui accroissent leurs chances de trouver un emploi une fois libérés. Ces initiatives de réhabilitation doivent être bien structurées et adaptées aux besoins spécifiques des détenus afin de maximiser leur efficacité.

La réorientation professionnelle est une autre étape clé

Les anciens détenus peuvent souvent se sentir dépassés lorsqu’ils cherchent à retrouver un travail. Des services spécialisés peuvent les aider à identifier leurs compétences transférables, à rédiger un CV percutant et à améliorer leurs compétences en matière d’entretien d’embauche. Ces ressources peuvent contribuer à augmenter leur confiance et à renforcer leurs chances de réussite sur le marché du travail.

En outre, une sensibilisation accrue des employeurs est cruciale pour promouvoir l’embauche de personnes ayant des antécédents de détention. Des campagnes de sensibilisation peuvent aider à briser les préjugés. Et à montrer aux employeurs les avantages d’accorder une seconde chance aux anciens détenus.

Le suivi et le soutien post-libération sont tout aussi importants pour assurer une transition réussie. Les anciens détenus peuvent être confrontés à des défis imprévus une fois qu’ils sont libres. Un soutien continu peut les aider à surmonter ces obstacles.

En conclusion, préparer l’après-détention par l’emploi est une démarche essentielle pour favoriser la réintégration des anciens détenus dans la société.

Cela nécessite des programmes de réhabilitation en prison, une réorientation professionnelle ciblée, une sensibilisation accrue des employeurs, et un soutien continu après la libération. En investissant dans ces mesures, la société peut réduire le taux de récidive et contribuer à bâtir des communautés plus inclusives et solidaires.

Michel Dupin
https://www.lyondemain.fr/wp-content/uploads/2023/07/GREP-FIN-2024.mp3
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