Lyon célèbre la 25ème édition de la Fête des Lumières. Un événement qui a marqué toute une génération de Lyonnaises et de Lyonnais…
Pour la 1ère en 1999, Raymond Barre, alors maire de Lyon, lançait cette idée de Fête des Lumières…Comme pour prolonger les traditionnelles illuminations du 8 décembre… La magie lyonnaise s’exerce ! Son nsuccesseur Gérard Collomb allait contribuer à perpétuer l’événement.
25 ans plus tard, la Fête des Lumières est toujours là mais s’est adaptée à son époque. D’abord en investissant de nouveaux quartiers… » On est allé à la Duchère, aux Etats-Unis, place Voltaire… et cette année, la fête investit la Cité Jardin qui célèbre son centenaire, et le Gros Caillou à la Croix-Rousse. On veut une Fête des Lumières paticipative, mais aussi écoresponsable et inclusive » explique Grégory Doucet, l’actuel maire écologiste de Lyon.
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2024 renoue avec la magie lyonnaise et des oeuvres mythiques des éditions précédentes. C’est ainsi que la place Bellecour retrouve sa boule à neige entourant la statue de Louis XIV. Jacques Rival avait déjà fait sensation en 2006 et 2007. Faire de cette installation une « œuvre anniversaire » était donc une évidence. Nous avons croisé l’artiste sous la queue du cheval. « I Love Lyon » porte un message universel. L’idée est de faire un clin d’oeil à l’attraction touristique du lieu. Référence aussi au logotype new-yorkais que toutes les villes ont ensuite développé » explique Jacques Rival.
Les Anooki : une longue histoire avec Lyon
Deux Inuits, joueurs, curieux et voyageurs, font aussi leur come-back pour cet anniversaire. Les Lyonnais les ont découvert sur les façades de la gare Saint-Paul, de l’Opéra… Mais ils ont pu aussi les apprécier sur la place Bellecour. dans une version gonflable.
Plus que jamais gonflés à blocs, les Anooki jouent à cache-cache entre les arbres du parc de la Tête d’Or. Avec un seul objectif : faire patienter les visiteurs du Parc. « En 2012, lors de la première présentation des Anooki, on a senti une vraie adhésion du public. Ils attirent les petits mais aussi les grands… » explique Moetu Battle, co-créatrice des Anooki.
C’est un spot incontournable de la Fête des Lumières. De nombreux artistes lumière l’ont utilisé comme terrain de jeu, au fil des 24 précédentes éditions de la Fête des Lumières. La place des Terreaux qui offre deux belles façades : celle de la Mairie et celle du Palais Saint-Pierre. Avec pouir témoins les chevaux de Bartholdi…
En 2008, le Petit Géant les invite dans ses rêves. En 2024, cette jolie histoire à dormir debout est de retour et nous interroge sur le rôle de la poésie dans notre monde de fou.
Patrice Warrener met en couleurs la fontaine des Jacobins
La fontaine des Jacobins est un terrain de jeu bien connu de Patrice Warrener. L’artiste français et inventeur du procédé chromolithe sublime le monument… pour la quatrième fois !
Que les Lyonnais se rassurent : non, la fontaine qui rend hommage à Hippolyte Flandrin, Gérard Audran, Guillaume Coustou et Philibert Delorme, n’a pas été repeinte. La magie s’éteindra dimanche soir…
Au total, 6 oeuvres font leur retour apres avoir été ressorties du coffre à souvenirs. Mais cette édition 2024 fait aussi la part belle à de nombreuses réalisations inédites pour rappeler que la magie lyonnaise rime aussi avec innovation.
Place des Célestins, les visiteurs vont découvrir « Flux » : des barres de leds s’animent et dessinent une spirale. La musique joue aussi un rôle essentiel…
L’artiste allemand Philipp Franck a voulu interroger sur la fragilité des espaces marins. Avec son oeuvre Coral Ghost dans les bassins de la place de la République… Une sculpture fabriquée avec des filets de pêche recyclés.
Inspirantes ou contemplatives… Sorties du coffre à souvenirs ou inédites, les 32 oeuvres de la Fête des Lumières sont visibles tous les soirs de 19h à 23h. Dimanche de 18h à 22h.
Ecoutez aussi : Accessibilité de la Fête des Lumières
