La Ferme Perraud, c’est plus de 125 ans d’histoire familiale. Elle est la dernière ferme lyonnaise et compte bien perdurer.

25% des agriculteurs vivent sous le seuil de la pauvreté. Malgré un secteur en crise, trois jeunes : Simon Pascault, Nicolas Gauthier et Théo Mandier ont repris la Ferme Perraud. laquelle devient la Ferme de Lyon….

Cette ferme située à Saint-Rambert est la dernière ferme de Lyon. Maintenant retraité, Louis-Pierre Perraud cherchait à faire la passation de sa ferme qui est dans sa famille depuis 1896. Aujourd’hui renommée « La ferme de Lyon », elle va permettre de pérenniser l’activité agricole sur le territoire en produisant de l’agriculture maraichère et de l’élevage de cochons locaux.

Louis-Pierre Perraud est désormais retraité. Il a réussi à transmettre sa ferme à trois jeunes repreneurs. « Ce n’est pas un métier facile, j’ai toujours travaillé à la ferme, j’ai toujours donné le maximum mais à cause de mon dos je dois me soigner. Je suis soulagé aussi bien intellectuellement que physiquement ».

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Louis-Pierre Perraud relève des avantages et des inconvénients à l’activité agricole en ville. L’avantage est la clientèle qui est située autour de la ferme. Mais l’inconvénient, ce sont les terres et la difficulté de circulation sur les routes en tracteur.

Ferme de Lyon : « Diversification, exemplarité et partage »

Malgré la situation complexe des agriculteurs de nos jours, certains comme Simon Pascault, un des trois repreneurs, souhaite résister et se lancer dans l’aventure. Cette ferme représente un symbole aux yeux des habitants et à ses yeux car elle est représentative d’enjeux globaux qu’il nous développe.

« Diversification, exemplarité et partage ». Voici les enjeux qu’il relève. Par la diversification il entend la diversité des sources, des produits et également à travers les services.

Concernant le partage, du fait de leur recherche d’exemplarité, les repreneurs sont dans une logique de partage et de coopérative qu’ils ont envie de transmettre en rendant la ferme le plus accessible possible. Réaliser à la ferme du maraichage et de l’élevage de cochons locaux, voilà l’objectif de cette reprise.

Une transmission essentielle pour faciliter le circuit court

Pour Patrick Guillot, le maire de Saint-Cyr-au-Mont-d‘Or, cette transmission est essentielle pour faciliter le circuit court. « Cette ferme est une partie de notre histoire. Il y a un attachement fort des Saints-Cyrôts à cette exploitation. Sur les 16 hectares exploités, dix sont sur la commune de Saint-Cyr-au-Mont-d‘Or. On est un village avec une vraie histoire agricole. Donc conserver une activité agricole à Saint-Cyr-au-Mont-d‘Or, c’est un véritable bonheur pour les habitants et pour favoriser les circuits courts en facilitant cet approvisionnement que l’on retrouve le samedi matin sur le marché »..

Afin de permettre l’aboutissement de ce projet et d’apporter une garantie pour les organismes bancaires, trois collectivités s’impliquent au démarrage du projet en contribuant à hauteur de 150 000 euros. La Métropole de Lyon apportera 100 000 euros. La Ville de Lyon participe à hauteur de 40 000 euros et la Ville de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or à hauteur de 10 000 euros.

Une dizaine d’associés se sont engagés dans la Société Coopérative d’intérêt collectif constituée pour ce projet. Simon Pascault, Nicolas Gauthier et Cécile Reymond sont les trois premiers salariés engagés dans la Ferme de Lyon.

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