Nouvelle année et nouvelle saison pour le dispositif « Femmes entrepreneuses » d’Orange. Depuis 2018, le groupe s’est donné pour mission de faire rayonner les femmes de la tech et leurs start-ups. En 2025, ce sont 10 femmes qui en bénéficient en Auvergne-Rhône-Alpes. Des projets innovants mais aussi engagés. Inès Krimi est allée les rencontrer.
Elles sont 10 en Auvergne-Rhône-Alpes et forment un groupe de femmes entrepreneuses. Pour la 7ème année en 2025, le groupe Orange renouvelle son dispositif « Femmes entrepreneuses ». Son but : démocratiser l’entrepreneuriat féminin dans le numérique, grâce à un accompagnement personnalisé.
Sophie Marchand, directrice de l’innovation territoriale pour Orange en Auvergne-RhôneAlpes, explique leurs raisons de reconduire le programme chaque année.
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« D’une part, c’est quelque chose qui les aide. On a fait une étude d’impact qui montrait que ça aidait à pérenniser l’activité, à se structurer notamment. Je me souviens que chaque entrepreneuse interrogée avait pu créer 1,5 emplois. C’est particulièrement important dans des périodes qui sont économiquement plus tendues comme c’est le cas en ce moment parce qu’il y a moins d’argent pour financer les entreprises, donc les levées de fonds sont plus compliquées. »
Lancement de la 7° édition du dispositif #FemmesEntrepreneuses d’@Orange_France
— Orange Auv-Rh-Alpes (@OrangeAuRA) March 18, 2025
10 porteuses de projets en Auvergne Rhône Alpes vont bénéficier d’ateliers, de mentoring, et du soutien d’un réseau.
À bientôt pour découvrir leurs portraits. pic.twitter.com/01a9ip0Unn
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10 mois d’accompagnement
Durant cette saison 2025, 10 mois d’accompagnement sont réservés à ces entrepreneuses. Nous leur avons demandé ce qu’elles attendaient particulièrement de ce dispositif. « Pour moi c’est l’accès à un réseau féminin. C’est plutôt intéressant parce que dans la tech il y a peu de femmes qui entreprennent. L’idée est de pouvoir partager nos expériences avec une vision peut-être un peu plus féminine de l’entrepreneuriat. ». « Ça représente la possibilité d’avoir beaucoup plus de visibilité avec Orange, qui est un gros réseau avec des ancrages territoriaux forts. » « On attend du mentoring, des mises en relation et puis on se laisse guider aussi par le programme. »

Le contenu de ce programme justement ? Des mentors, une mise en visibilité sur les salons et réseaux sociaux d’Orange et des ateliers de formation une fois par mois, liés au quotidien de l’entrepreneuriat.
A la clé, la création d’emplois
Pour cette 7e édition, les projets retenus pour intégrer le programme devaient répondre à certains critères. Une attention particulière a été portée à la création d’emplois sur le territoire, et à des start-ups ayant un impact environnemental ou social. Nous avons rencpntré deux femmes de la tech retenues pour le programme.
Nadia Auclair est la co-fondatrice de BioUpp. « On a eu comme souhait de valoriser le dioxyde de carbone, le CO 2 qui est émis dans l’atmosphère et de le rendre utile en fabriquant une énergie qui peut être utilisée pour chauffer, cuire… On a développé une technologie qui nous permet de rendre ce dioxyde de carbone dans un bioréacteur utilisé avec des micro-organismes. Ça permet de fabriquer ce qu’on appelle du biométhane. »

Côté social, une autre entreprise a rejoint le dispositif « Femmes Entrepreneuses » : Gestia Solidaire. Avec des actions à Lyon et Paris, ce réseau d’agences immobilières a pour but de d’aider des locataires présentant moins de garanties, comme les étudiants, les jeunes actifs ou les familles monoparentales, à trouver un logement. Le but est d’accompagner les propriétaires, les locataires et les acteurs du logement dans de l’immobilier solidaire.
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70 femmes entrepreneuses accompagnées en 7 ans en Auvergne-Rhône-Alpes
La fondatrice de Gestia solidaire, Anne-Sophie Thomas, explique la genèse du projet.

« C’est parti de moi personnellement : j’ai dû arrêter mes études pendant deux ans afin de subvenir à mes besoins fondamentaux, notamment de logement. J’ai trouvé que c’était assez injuste parce qu’il n’y a pas forcément de solution quand on n’a pas de parents qui se portent garants. Je suis parti de 0. On n’avait pas de clients, personne ne connaissait le modèle. Finalement, aujourd’hui on a 220 propriétaires clients. On est à Lyon et Paris, et on est 6 salariés. Je suis assez fière de dire que je peux aider des gens qui comme moi galèrent à se loger, alors qu’ils sont étudiants. Les objectifs pour cette année, c’est de pouvoir ouvrir de nouveaux territoires. L’année dernière, on a aidé 500 personnes et on aimerait en aider plusieurs milliers, aller sur d’autres villes que Lyon et Paris. »
Des objectifs qui seront appuyés par le programme « Femmes entrepreneuses ». Depuis sa création, ce sont 600 femmes qui ont bénéficié de cet accompagnement d’Orange, et 70 en Auvergne-Rhône-Alpes.
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