A Lyon , l’Eclairage Urbain est constitué à la fois de l’éclairage public et de la lumière privée. Des équipes de conception et d’aménagement d’espace public et un savoir-faire éclairagiste reconnu.
Lyon compte de nombreux atouts pour attirer les touristes. Son patrimoine, sa gastronomie, son fleuve et sa rivière…Mais aussi ses mises en lumière… Le Service de l’Eclairage Urbain à Lyon est réputé pour son savoir-faire.
Des ponts, des bâtiments, des monuments éclairés pour les embellir et mettre en avant le fameux patrimoine UNESCO de la ville de Lyon… Le premier Plan Lumière remonte au mandat de Michel Noir. Mais, depuis, le nombre de points lumineux n’a cessé de croitre.
Au delà de l’attractivité touristique, d’autres problématiques sont apparues… En particulier, les questions de sobriété et de respect de la biodiversité.
Eclairage Urbain : sobriété et respect du vivant
Pour en savoir plus, nous avons rencontré Thierry Marsick, directeur de l’Eclairage. Ecoutez le podcast…
Thierry Marsick détaille : » Nous avons réalisé les mises en lumières de la Voûte Delandine, du Passage France Pejot ou encore la Passerelle Masaryk. Ces réalisations sont assez caractéristiques de ce que doit être l’écriture de la lumière demain. Une écriture plus sobre mais qui garde la dimension poétique qui est essentielle. Notre mission c’est d’éclairer mais aussi de créer des ambiances agréables pour le promeneur ou le visiteur. «
Le troisième Plan Lumière permet d’adapter les niveaux d’éclairement aux besoins et aux usages, en considérant l’obscurité comme partie prenante de la mise en lumière.
Adapter les niveaux d’éclairement aux besoins et aux usages
» Les détecteurs de présence ont montré que les endroits éclairés le sont pour personne, 90% du temps. Cela nous interroge sur la manière d’éclairer. La sobriété, c’est aussi prendre soin du vivant. On a besoin d’échanger avec les services en charge de la protection de la nature en ville. Le défi est de concilier tous ses aspects (touristique, poétique, environnemental ou de sécurité). » nous explique Thierry Marsick.
Une trame noire urbaine doit, en particulier, permettre de protéger la biodiversité. Fini la surenchère lumineuse, la « cacolumie »… Car si la lumière est belle à contempler, elle agit aussi sur le vivant (faune, flore et humains).
Elle interfère sur la qualité de vie des espèces animales et végétales mais également sur la santé des habitants. Mieux vaut dormir dans l’obscurité que sous une lampe…
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