En France, les dons d’organes restent trop peu nombreux pour satisfaire la liste de patients en attente de greffe. Il s’agit d’un choix difficile à faire pour la famille du défunt, qui, la plupart du temps, exprime son refus. C’est pourquoi il est très important de se positionner de son vivant, car le don d’organes sauve des vies.
Selon l’Agence de la biomédecine, qui gère la transplantation en France, environ 6 000 personnes sont en attente d’une greffe d’organe chaque année, mais seuls 3 500 à 4 000 organes sont disponibles. Le don d’organes reste une vraie problématique en France.
Cela signifie que de nombreuses personnes meurent chaque année faute de recevoir l’organe dont elles ont besoin.
Ce don est encadré par la loi bioéthique de 2011. Elle prévoit que toute personne est présumée donneuse d’organes après sa mort. Sauf si elle a exprimé son refus de son vivant. Il est donc important de faire connaître sa position à ses proches et à son médecin traitant.
Que peut-on greffer ?
Plusieurs organes peuvent être prélevés après la mort. Comme le cœur, les poumons, le foie, les reins, le pancréas et les intestins.
D’autre part, des tissus, tels que la peau, les os, les tendons, les cornées et les valves cardiaques, peuvent également être prélevés pour être greffés.
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Le processus de don d’organes commence lorsque le donneur potentiel est déclaré en état de mort encéphalique. Quand son cerveau ne fonctionne plus, mais que son cœur bat encore grâce à une assistance respiratoire.
À ce stade, les organes peuvent être prélevés pour être transplantés chez des patients en attente.
Don d’organes : une course contre-la-montre
La plupart des organes ne peuvent être préservés que quelques heures, les plus résistants étant les reins, comptez 24 à 36h.
Les greffés sont soumis à une hygiène de vie très stricte. Mais le don leur permet de continuer à vivre presque normalement. Car il nécessite moins d’assistance médicale.
Malgré la législation en vigueur, le taux de refus de prélèvement d’organes en France est encore élevé. 8 français sur 10 se disent favorables au don d’organes. Mais seulement 33% des prélèvements sont réalisés.
Parfois, elles ne connaissent pas la volonté de leur proche décédé mais elles peuvent ne pas être prêtes à prendre une décision dans ces circonstances difficiles. Il est donc important de sensibiliser la population à l’importance du don d’organes et de parler de sa position à ses proches.
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