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Des funérailles personnalisées et plus écologiques…

Chaque semaine, Lyon Demain et BFM Lyon vous proposent de découvrir des idées pour être plus respectueux de la planète. Cette semaine, on est allé visiter la réserve foncière du cimetière de Loyasse. C’est là qu’une ferme urbaine va voir le jour… Avec Elodie Poyade, nous avons invité le fondateur de la Coopérative Funéraire de Lyon. Son objectif est d’ouvrir le champ des possibles et de décarboner les obsèques. Enfin, nous évoquons le lancement du Loto de la Biodiversité…

Des fermes urbaines vont voir le jour à Lyon. La Ville de Lyon a lancé un appel à projets pour la création de deux fermes urbaines. Elles seront situées en plein centre ville. Une à la Part-Dieu, à proximité de l’avenue Lacassagne. L’autre à Fourvière sur une réserve foncière du cimetière de Loyasse.

Après les vergers urbains qui se développent dans les 9 arrondissements de Lyon, à quoi vont servir ces fermes urbaines ? Nous avons posé la question à l’adjoint Gautier Chapuis

Regardez l’émission Planète Locale

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Planete Locale du mercredi 30 octobre 2024

Dans ces fermes urbaines, il est prévu de développer des activités pédagogiques à destination des habitants. Avec une ouverture de ces fermes sur le quartier.

La date limite pour les candidatures a été fixée au 23 décembre 2024.. Le choix des deux projets est prévu en janvier 2025. Pour un début d’exploitation l’été prochain

La Coopérative Funéraire de Lyon propose des obsèques à la carte

En ce week-end de la Toussaint, vous serez sans doute nombreux à aller vous recueillir sur la tombe d’un proche… Depuis quelques années, un vent de renouveau souffle dans le secteur funéraire, traditionnellement marqué par des pratiques parfois jugées opaques et coûteuses. Les funérailles personnalisées constituent sans doute la solution…

Face à ce constat, des citoyens engagés ont décidé de prendre les choses en main en créant des coopératives funéraires. Et Lyon a depuis peu SA coopérative funéraire

Julien Grouiller est à l’origine de cette initiative… « L’objectif est d’abord de proposer une information complète et transparente sur le monde du funéraire… On veut consacrer plus de temps pour l’organisation des obsèques. Pouvoir accorder plus de temps à la famille le temps des funérailles et après… »

La Coopérative Funéraire de Lyon affiche aussi sa volonté d’être un acteur du changement. Et propose d’ouvrir le champ des possibles pour l’organisation de funérailles personnalisées. En prenant en compte l’impact environnemental. Et Julien Grouiller donne des exemples.

Des options qui coûtent cher

« Pour orner un cercueil, on peut uiliser un tissu fourni par la famille. Et ne pas en acheter un spécialement… Cela a un impact sur le coût et sur l’environnement. A terme, l’idée serait de proposer d’autres alternatives qu’un corps enfoui sous terre ou crématisé… Avec des moyens de sépulture moins impactants pour l’environnement. De plus en plus de monde s’y intéresse. On parle d’humusation pour transformer un corps en compost. Mais ce n’est pas possible actuellement. La législation actuelle ne le permet pas. La réflexion avance. Mais il faut que les parlementaires s’en emparent… »

La Coopérative Funéraire de Lyon rappelle aussi les obligations lors des obsèques. Et elles sont finalement peu nombreuses. Un cercueil, un véhicule de transport adapté et faire appel à une entreprise de pompes funèbres agréée. « Il y a beaucoup d’éléments facultatifs. Même les porteurs ou porteuses. La famille peut s’en charger. Nos conseils visent à informer. C’est le choix des familles qui peut faire baisser la facture pour des funérailles personnalisées« .

La Coopérative Funéraire a deux implantations physiques pour accueillir les familles : aux Grandes Voisines (Francheville) et au Bob (Villeurbanne).

Ecoutez aussi : Les cimetières de Lyon sont aussi des réserves naturelles

Deux projets de la région bénéficiaires du Loto de la Biodiversité

10 millions d’euros c’est ce que devrait rapporter cette année le loto de la biodiversité. L’objectif est surtout de financer des projets de préservation de la nature.

Deux projets en Auvergne-Rhône-Alpes vont en profiter. Le premier projet est porté par la Ligue de protection des oiseaux (LPO). Agri’Mares permettra de restaurer des mares. Le second doit permettre de réintroduire du pin de Salzmann, adapté au changement climatique.

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