Cette semaine de rentrée est riche en émotions. Nous avons parcouru La 17eme Biennale d’art contemporain qui s’ouvre demain, rencontré des artistes et choisi de vous parler de leurs travaux.
C’est toujours un plaisir de dériver au gré de leurs « Dérives » ! Cette semaine c’est Raphaëlle Péria à la fondation Bullukian, Anna Joe et le groupe Second Major avec Guillaume. Les 5 ans de Manifesta et Swiss Flex chez Kommet avec la chronique de Gaëlle et les mots d’Alain Rivière par Thomas. Nos Gédéons en conclusion !
Et pour nous écouter c’est ici !
Dérives de nos rêves informulés
Un beau titre pour une exposition immanquable à la Fondation Bullukian. Raphaëlle Péria expose ses derniers travaux. Elle utilise la photographie comme support pour un travail de dessin. Pour cette exposition elle présente des pièces avec des grattages et d’autres médiums comme de la terre cuite et un herbier. Les impressionnistes et la littérature l’inspirent. Le titre de l’exposition lui a été soufflé par Christian Bobin dans « Le Murmure« . Elle site également son livre préféré « L’éléphant s’évapore » d’Haruki Murakami. Pour rester au Japon les estampes (Ukiyo-é) littéralement images d’un monde flottant sont également de bonnes portes d’entrée pour apprécier son travail minutieux de dessin gravés. Cette exposition est gratuite et proposée en résonnance avec la Biennale d’art contemporain jusqu’au 4 janvier. Fondation Bullukian, 26 place Bellecour.
Anna Joe et second Major
Guillaume nous présente le travail de musiciens prometteur sur son média Soul Kitchen et dans notre émission depuis 4 ans ! Aujourd’hui c’est un co-plateau au Trokson et une collaboration fertile qui a retenu son attention. Le mercredi 9 octobre, vous pourrez retrouver Anna Joe et Second Major au Trokson et c’est Gratuit.
5 ans de Manifesta et Kommet en résonance avec la Biennale d’art contemporain
Pour fêter ses 5 ans La galerie Manifesta s’autorise des « Dérives » avec le Médium photographique. Des nouvelles expérimentations sur la matérialité et les supports. La sélection des œuvres établit des dialogues avec le dessin, la sculpture et l’architecture. Mais aussi des matériaux et savoir-faire traditionnels : tapisseries Jacquard, œuvres sur fils de soie, tirages sur miroir, plaque de verre ou céramique, volumes de papier ou de marbre. A voir Jusqu’au 26 octobre. Ouverture exceptionnelle samedi 21 et dimanche 22 septembre pour les journées du Patrimoine. le lieu vaut le détour et l’exposition aussi ! Manifesta c’est 6 rue Pizay dans le 1er !
Kommet est un lieu d’art contemporain dynamique. Emilie d’Ornano, sa directrice, nous propose Swiss Flex par le duo Nostal Chic en résonance avec la Biennale d’art contemporain. David Bregenzer et Samuel Rauber interrogent le concept danois de Hyggelig (notion de confort). Exposition à voir jusqu’au 13 novembre, pour écouter leur Itw c’est ici !
L’actualité de Kommet c’est aussi La Triennale d’art nomade le samedi 27 septembre Place Gabriel Péri !
« Les Chiens Nus » d’Alain Rivière
C’est la lecture que nous propose Thomas cette semaine. Une découverte l’ors du salon de la Poésie Magnifique printemps en mars. Les chiens nus d’Alain Rivière est paru aux édition Conspiration. Dans ce recueil l’auteur inverse les rôles, poussant à l’extrême notre rapport à l’animal. Au fil d’une trame inattendue à la poésie abrupte, l’auteur interroge l’essence d’une existence où l’attachement à son animal prend une place prépondérante dans le quotidien.
Nos Gédéons et un hommage à Eric Martin
C’est au fil des supers concerts proposés par Eric Martin que nous avions la chance de croiser ce grand pro. Toujours le sourire et une disponibilité pour toutes et tous. Fondateur de la Casa Musicale et programmateur au Radiant Bellevue il va nous manquer. Merci pour tous les moments partagés dans la simplicité de ta maison et des salles de concert de l’agglomération. Une pensée particulière pour sa famille.
Un film : « Dahomey » le film documentaire de Mati Diop, Ours d’or à la Berlinale en février. Cette œuvre formelle de la cinéaste franco-sénégalaise suit la restitution au Bénin, en 2021, de vingt-six œuvres d’art autrefois pillées par les troupes françaises coloniales.
Une pièce avec un seul en scène de Michel Raskin dans La Chambre rouge en ce moment à la Célestine (petite salle des Célestins).
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