Pour bien comprendre les enjeux autour de l’eau, il faut déjà bien comprendre d’où elle vient et où elle va. Dans ce podcast Entre Rhône et Saône, nous avons enquêté sur le parcours de l’eau avant son arrivée au robinet…
Le cycle de l’eau joue un rôle essentiel dans la protection des ressources en eau. Il représente le processus naturel par lequel l’eau se déplace en continu entre l’atmosphère, la surface terrestre et les océans.
Comprendre et préserver ce cycle est crucial pour garantir la disponibilité d’eau douce et de qualité pour les êtres humains, les écosystèmes et l’ensemble de la planète.
Le cycle de l’eau permet le renouvellement des réserves d’eau douce. Lorsque l’eau s’évapore des océans, elle se transforme en nuages et se déplace à travers l’atmosphère. Ensuite, elle retombe sous forme de précipitations (pluie, neige, grêle), rechargeant les réserves d’eau douce, telles que les lacs, les rivières, les nappes souterraines et les glaciers.
Pour bien comprendre, nous avons rencontré Laurie Caillouet. Cette ingénieure hydrologue est la cofondatrice de Eau’Dyssée. Une association qui a créé une Fresque de l’Eau, pour petits et grands. A l’instar de la Fresque du Climat, cet atelier de 3 heures permet de vulgariser les connaissances sur l’eau. Pour tout savoir sur le cycle de l’eau naturelle, l’utilisation de la ressource et l’impact du changement climatique.
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Laurie nous explique notamment dans ce podcast que la quantité d’eau sur terre est toujours la même. Le problème, c’est sa qualité et sa disponibilité au bon endroit.
L’eau est une ressource vitale pour l’agriculture. Les précipitations alimentent les cultures et permettent la production de nourriture. Là encore, une gestion appropriée du cycle de l’eau est nécessaire pour maintenir la fertilité des sols, l’irrigation agricole et la sécurité alimentaire mondiale.
Le cycle de l’eau : un cycle naturel et un cycle » urbain «
On distingue le cycle naturel de l’eau et le cycle urbain. Ce dernier comprend l’approvisionnement en eau potable, le traitement des eaux usées, la gestion des eaux pluviales…
Depuis leur fondation, toutes les villes ont du trouver des solutions pour acheminer une eau de qualité et en quantité suffisante pour les besoins de leur population.
Maud Garcia, animatrice de l’association L’Araire à Yzeron, nous explique le fonctionnement des aqueducs romains. Ces édifices en pierre permettaient d’aller chercher l’eau dans les montagnes.
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Aujourd’hui les aqueducs romains sont encore visibles dans l’ouest lyonnais. Grace au dénivelé des montagnes et par le biais de siphons, ces ouvrages permettaient à l’eau pure des montagnes de dévaler jusqu’en centre-ville.
Les aqueducs font uniquement partie de notre patrimoine historique. Le cycle urbain de l’eau s’est frayé un autre chemin pour arriver à notre robinet.
L’eau potable puisé, au nord de Lyon, dans le champ captant de Crépieux-Charmy
L’eau à Lyon provient à 98% du champ captant de Crépieux-Charmy. 114 puits répartis sur 400 ha vierges de toute activité humaine pour garantir la pureté de la ressource. Elle est ensuite distribuée aux consommateurs par un réseau de distribution d’eau, géré aujourd’ui par la régie « Eau Publique du Grand Lyon ».
« A Lyon, l’eau du champ captant est légèrement chlorée avant sa distribution. C’est le seul traitement » nous explique Christophe Drozd, directeur d’Eau Publique du Grand Lyon.
Les eaux usées provenant des activités domestiques sont collectées par un réseau d’égouts et acheminées vers une station d’épuration pour y être traitées avant d’être rejetées dans le Rhône.
Rendez-vous le samedi 1er juillet à l’Ile Barbe, dans le cadre du festival Entre Rhone et Saône. L’association Eau’Dyssée nous invite à prendre conscience de l’impact de nos activités sur la raréfaction de l’eau douce…
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