Comme chaque hiver son lot de ciels bas et de grisailles en tous genres, mais aussi un titre de chanson qui rend hommage à la grand mère de Milena notre invitée. Faisons feu de tout bois pour dire à quel point nous sommes heureux de partager cette belle découverte ! Au sommaire Guillaume et de la musique avec son invité Milena, 4 expositions au musée d’art moderne et contemporain de St Etienne avec Gaëlle et André Dhôtel lu par Thomas.
Et pour nous écouter C’est ici !
Milena song
La voix de la jeune Franco-Arménienne MILENA de 22 ans, aperçue dans la saison sept de The Voice, nous rappelle celle de Norah Jones, doublée d’une guitare folk et de textes doux-amer. Sa voix sensuelle et douce, accompagnée de sa guitare, raconte des histoires émouvantes. Un single en arménien avec un clip tourné en Arménie est disponible depuis février 2024, et son premier EP est sorti en mars 2024.
Un musée 4 expositions
Le musée d’art moderne et contemporain de St Etienne vient de rouvrir après quelques mois de travaux ! Le MAMC+ est construit en bordure Nord de Saint-Étienne à partir des plans de l’architecte Didier Guichard. L’apparence du bâtiment est moderne, épurée et économique. Il est habillé d’un quadrillage de céramique noire, en hommage au passé minier de la ville. Cette façade singulière est à l’origine de l’actuel logo du musée. Le Musée dispose de volumes exceptionnels : 3 000 m² de surfaces d’exposition, une hauteur de 8 mètres sous plafond pour répondre aux défis des artistes et des commissaires d’expositions. Les 4 expositions à voir en ce moment sont inratables !
« Le Ciel du faubourg »
Avec André Dhôtel, un banal faubourg devient un lieu de mystères qui semble soudain plus proche du rêve que de la réalité…
« Le Ciel du faubourg » illustre parfaitement la singularité et le charme de son écriture, en qui Mauriac reconnaissait « le créateur le plus étrange de nos univers romanesques ». La lecture de Thomas cette semaine nous propose une redécouverte de cet auteur très populaire à son époque. Auteur de quelque soixante-dix ouvrages, dont une quarantaine de romans, et d’un nombre impressionnant de textes plus ou moins dispersés, André Dhôtel fut pourtant souvent relégué dans les marges de la littérature de jeunesse et d’évasion, ou aux confins du régionalisme. Quelque peu éclipsée par le succès inattendu du célèbre Pays où l’on n’arrive jamais, cette œuvre considérable, dont bien des auteurs attentifs saluèrent l’originalité, n’a cependant rien perdu de son originalité.
Nos Gédéons
Guillaume évoque un coup de poing littéraire : Pour Britney de Louise Chennevière.
Gaëlle nous parle de cinéma et nous invite à découvrir le film de Walter Salles, « Je suis toujours là ». A voir en salle en ce moment ! C’est l’adaptation cinématographique du livre Ainda Estou Aqui de Marcelo Rubens Paiva paru en 2015 qui revient sur la disparition de son père Rubens Paiva, député du parti travailliste brésilien, en 1971 durant la dictature militaire.
Le film est présenté en compétition à la Mostra de Venise 2024 où il remporte le Prix du meilleur scénario.
Je termine avec un livre : Lettres d’amour de Kamakura de Ito Ogawa.
Dans sa petite papeterie de Kamakura, Hatoko accueille toujours les clients avec une tasse de thé hôjicha choisie pour eux. Aujourd’hui, son âme d’écrivain public, restée plusieurs années en sommeil, se réveille. Avec enthousiasme, elle reprend le pinceau pour répondre aux demandes de ceux qui viennent la voir. Hatoko écoute chacun avec douceur, choisit avec attention l’encre, le papier, le pinceau et la calligraphie, car elle excelle dans l’art difficile d’écrire pour les autres. Elle rédige une lettre d’adieu d’une mère à sa fille, goûte aux daifuku d’un Yakuza Intello, calligraphie des lettres de désir ou d’espoir. Sa famille s’est agrandie et ses journées sont parfois tumultueuses, mais elle n’hésite pas à braver une tempête de neige pour remettre une lettre et à prendre la mer sur les traces d’un amour ardent et interdit. C’est un bonheur de retrouver Kamakura, les promenades dans les temples ou sous les camélias en fleur, avec la bienveillance contagieuse de Hatoko et sa confiance dans le pouvoir des mots pour faire éclore en nous la grâce de vivre.
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