Mise en service le 1er mars 2023, cette installation va permettre d’accompagner, de manière vertueuse, le développement du réseau de chaleur existant, en particulier vers la ville de Saint-Fons et la ZAC Carnot-Parmentier.
La nouvelle chaufferie biomasse de Vénissieux intègre le réseau de chauffage urbain. Elle permet d’étendre la production de chaleur à la commune voisine de Saint-Fons. Objectif : fournir une énergie verte et abordable à environ 200 000 logements d’ici à 2028.
Pour Michèle Picard, maire de Vénissieux : « ce type d’installation répond à un enjeu climatique, énergétique, mais aussi à des enjeux sociaux. On a tous vu le prix de l’énergie augmenter. La chaufferie amortit la hausse ».
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Les installations comportent une chaufferie mais aussi six kilomètres de conduites, et représentent un investissement d’environ 12 millions d’euros.
Comment fonctionne cette chaufferie, nous avons posé la question à Jérôme AGUESSE, Directeur régional de Dalkia pour la région centre-est. « C’est un élément essentiel du réseau de chauffage urbain. Ce qui permet de chauffer les bâtiments de Vénissieux et de Saint-Fons. Avec des énergies dites renouvelables. Biomasse car elle utilise du bois déchet issu de l’exploitation des forêts… On évite ainsi de consommer du gaz ».
Le nouvel équipement doit éviter la production de 6 400 tonnes de CO2 par an en moyenne.
L’extension du réseau de chauffage urbain se poursuit donc dans la Métropole de Lyon.
Chaufferie biomasse : une visibilité sur les charges de chauffage
Pour Philippe Guelpa-Bonaro, vice-président de la Métropole en charge des questions d’énergie : « Le chauffage urbain permet d’avoir accès à une ressource locale. On évite de dépendre d’une énergie fossile détenue par des pétro-monarchies ou par la Russie… Avec Dalkia, on a un tarif contractualisé. Les bénéficiaires raccordés au réseau ont ainsi une visibilité sur leurs charges de chauffage ».
L’approvisionnement du bois-énergie se fait à l’échelle locale, dans un rayon d’approvisionnement d’environ 80 kilomètres.
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