Le centre historique de Lyon est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO depuis 1998. Pour autant, la ville n’est pas condamnée à rester figer. Si des éléments du patrimoine sont préservés, de nouveaux bâtiments se construisent et doivent s’adapter au réchauffement climatique.
La ville de Lyon a mis en oeuvre une nouvelle charte urbaine et architecturale pour une ville soutenable. Chaque bâtiment doit désormais participer à la transition écologique.
Les objectifs de la ville en matière de transition écologique vont donc se traduire dans les projets d’urbanisme .
Cette charte existe depuis 2006. Mais le document revisité mise sur une méthode de travail partenariale pour viser la sobriété carbone.
La charte urbaine n’a toutefois pas de valeur contraignante. Certains acteurs de la construction, et pas des moindres, comme la puissante Fédération BTP Rhône, ont même carrément refusé de la signer, estimant qu’il s’agissait de contraintes supplémentaires qui pourraient devenir « un frein à la construction ».
La ville de Lyon s’attache aussi désormais les services d’un environnementaliste-conseil, chargé de veiller à la qualité d’usage de chaque projet.
Lyon est en quelque sorte un laboratoire pour la fabrique de la ville.
Un programme de recherche et de formation doctorale a été mis en place par l’Université de Lyon.
Financé par l’état jusqu’en 2025, l’Ecole Urbaine de Lyon dirigée par Michel Lussault permet de travailler sur le lien entre urbanisation et changement global.
« À l’École de l’Anthropocène »
« À l’École de l’Anthropocène » est un événement annuel organisé par l’école urbaine.
La quatrième édition se déroulera du 24 au 30 janvier 2022 dans la Métropole de Lyon. Ouverte à tous les publics, elle permettra de débattre et construire des propositions autour de la ville de demain.
Ecoutez le reportage
Pour en savoir plus sur l’Ecole Urbaine de Lyon, c’est ici
Ecoutez aussi : LEO&GO : “La simplicité, le succès de la mobilité partagée”
0 commentaires