Donner, chercher ou prêter n’importe quoi : des habits, des outils, des jeux, ou une plante… BonaGive fait entrer l’économie circulaire au taf.
De nombreuses applications existent déjà pour donner, chercher ou échanger. Mais celle que vient de créer Alexa Simonin, BonaGive, est très particulière… Dans le sens où elle réunit les salariés d’une même entreprise.
L’objectif de BonaGive : faire entrer l’économie circulaire dans l’entreprise et aussi, créer du lien… La génèse du projet vient, comme souvent, d’une expérience personnelle.
Alexa Simonin nous raconte tout dans le podcast
Un dimanche après-midi, Alexa était dans son jardin. Elle avait fait un semis de salade et c’était l’abondance. Plus d’une centaine de pieds.
A l’origine de BonaGive, un surplus de production de salades
Alexa en a gardé une quinzaine. Elle en a donné quelques-uns à ses voisins. Mais comme elle ne savait pas quoi faire du reste, elle a tout mis au compost.
Elle aurait pu poster une annonce sur le Bon Coin ou appeler ses amis du village pour éviter de gaspiller mais ça prend du temps ! Et elle n’avait surtout pas envie d’y passer des heures.
A l’époque, Alexa était salariée de l’entreprise Renault Trucks. Elle se posa la question de comment donner simplement ses surplus de jardin sans y passer trop de temps. La réponse lui apparut comme une évidence : les donner à ses collègues sur son lieu de travail.
Un effet quantifié pour chaque don, chaque entreprise…
Très concrètement, l’entreprise paie entre 1 et 2 € par salarié et par mois pour l’application. Un don permet d’éviter l’émission de 20 kg de CO2 car il permet de ne pas produire un objet déjà fabriqué.
Dans une entreprise de 500 salariés, si chacun effectue un don, ce sont 10 tonnes de CO2 en moins. C’est l’équivalent de 5 allers-retours entre Paris et New-York.
Pour découvrir l’application BonaGive
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