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G comme Odéon : « Amorphine »

Cette semaine place à la littérature ! C’est un recueil de Nouvelles aux éditions Abstractions qui donne son titre à notre émission. Notre présent est-il Amorphe ou sous Morphine, ou s’agit-il d’Amour addictif pour survivre à la période ?

« Amorphine » vient de paraitre ! Nous en parlons avec Thomas Pourchayre avec 2 de ses textes à découvrir dans ce recueil. Pour suivre Regular Girl avec Guillaume et Gaëlle avec sa première impression de la 17eme Biennale d’art contemporain. Et bien entendu nos Gédéons pour conclure en beauté !

Pour nous écouter c’est ici !

https://www.lyondemain.fr/wp-content/uploads/2024/09/G-comme-odeon-102-pre-montage.mp3

Amorphine

Amorphine est un recueil de nouvelles inédites où vingt-cinq auteurs et artistes osent une incursion dans le domaine de l’étrange. Thomas Pourchayre signe 2 textes et nous en parlons cette semaine. C’est un livre OVNI, composé d’œuvres tour à tour dérangeantes, dystopiques, sulfureuses et oniriques. Amorphine est une expérience singulière. Le lecteur va voyager et questionner l’inquiétante étrangeté de notre société contemporaine. A lire absolument !

Regular Girl

Guillaume est venu accompagné de Chloé Riegler alias Régular girl. Elle nous parle de son premier album sorti en avril. Difficile de rester insensible à sa voix et ses textes intenses. Le soin apporté aux arrangements par Chloé et Cédric Beron offre un bel équilibre entre la musique et sa voix. Pour les textes, Regular girl se livre sans filtre. Malgré des sujets d’une mélancolie évidente, l’interprétation illumine les ombres.  

Biennale for ever

Intitulée “Les Voix des fleuves – Crossing the Water”. La 17em édition se veut participative et intergénérationnelle, comme autant de gestes décisifs de l’art contemporain. Alexia Fabre sa curatrice, directrice de l’école supérieure des Beaux arts de Paris (ENSBA), propose de découvrir 78 artistes venus avec 280 œuvres. Il y en a pour tous les goûts. Les différents lieux feront voyager les Lyonnais : de l’univers industriel des Grandes Locos (Anciens entrepôts SNCF) au raffinement des salles de la Cité de la Gastronomie. Gaëlle nous livre ses coups de cœur en 2 chroniques et nous fait un panorama des œuvres incontournables. La Biennale, c’est jusqu’au 5 janvier prochain et pour réserver votre pass c’est ici !

« Ptérodactyle en cage »

Non ce n’est pas le titre d’une œuvre proposée par un artiste de la Biennale, mais celui du recueil de poésies de Florent Toniello. Thomas nous fait découvrir son écriture singulière avec sa lecture. Florent Toniello est né en 1972 à Lyon, il vit et travaille au Luxembourg aujourd’hui. C’est son second recueil publié aux éditions Phi. Après « Flo[ts] », « Ptérodactyle en cage » se présente comme un journal de bord écrit en vers libres. L’ambiance rappelle celle des romans classiques d’anticipation, comme « Un monde meilleur » d’Aldous Huxley ou « 1984 » de George Orwell. A découvrir et pour commander l’ouvrage c’est ici !

Amorphine et Gédéons en liberté

En opposition au Ptérodactyle précédant nos Gédéons sont libres comme l’air !

Guillaume évoque la scène Rock auvergnate. Clermont-Ferrand avait été désignée capitale du Rock en 2009. On ignore si ce titre était justifié mais ce qui est sûr c’est que la scène musicale y est foisonnante. La preuve avec la sortie de trois très bons disques. Celui du sextet post rock hypnotique Montañita avec Dummy Light in the Chaos (le 18 octobre chez Only Lovers Records et Modulor). Celui d’Alexandre Delano (ex Delano Orchestra) et son superbe titre, La nuit, les couleuvres (le 18 octobre chez Bleu Nuit). Et enfin Garciaphone, le secret le mieux gardé des volcans d’Auvergne avec son apaisant Ghost Fire disponible le 8 novembre chez Microcultures.

Gaëlle nous entraine dans un univers coloré et inattendu. Avec plus d’ 1 million de briques LEGO®, l’artiste Nathan Sawaya a réalisé pas moins de 70 œuvres qui inspirent autant les enfants que les adultes à réfléchir sur le sens de l’art, un sourire aux lèvres. L’exposition The Art of the Brick est à découvrir jusqu’au 30 Novembre au Grand Hôtel Dieu !

Et pour conclure ce sera une soirée à l’opéra de Lyon. Météore du XXe siècle, le Wozzeck d’Alban Berg continue de fasciner par la puissance tragique de son histoire et de sa musique. Un geste artistique inouï et saisissant, dans une mise en scène inspirée de l’univers mensonger du film The Truman Show ; un rôle phare de l’histoire de l’opéra, interprété par un virtuose de ce répertoire, le baryton Stéphane Degout. Wozzeck c’est du 2 au 14 octobre : Pour réserver c’est ici !

Œuvre de Sylvie Franchon Présentée au MacLyon dans le cadre de la 17eme biennale d’art Contemporain

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