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Agnès Marion : « Une écologie incitative, pas punitive »

On continue notre tour d’horizon des listes candidates aux élections européennes du 9 juin. Agnès Marion est colistière de La France Fière menée par Marion Maréchal.

Agnès Marion revient sur le programme et les valeurs que défend le parti Reconquête, pour ces élections européennes. Au micro de notre journaliste Maëva Martel.

Ecoutez le podcast

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« D’abord, notre première attente, c’est d’envoyer un maximum d’élus au Parlement européen pour représenter les Français, pour représenter les idées et la droite à laquelle nous croyons. Nous croyons à une Europe qui serait fière de ses racines héléno-chrétiennes, qui défendrait son héritage, qui serait soigneuse de ses frontières et qui résisterait à l’afflux massif de populations extra-européennes qui modifient considérablement et dangereusement nos modes de vie, nos mœurs, nos valeurs. Je pense par exemple à l’égalité homme-femme qui est mise en danger par une immigration extra-européenne qui n’a pas les mêmes mœurs que nous, le même regard sur les femmes ».

« Nous défendons une Europe de la prospérité qui, pour ça, veut sortir du centralisme bruxellois qui nous inonde de normes, qui met à mal nos entreprises avec une inflation de réglementation qui nuisent énormément à leur productivité, à leur créativité. Et puis au Parlement européen, nous défendrons également certaines valeurs contre le lobby LGBT, le lobby woke, qui a tendance à vouloir faire oublier qui nous sommes, qu’un homme est un homme, qu’une femme est une femme, que nous avons une belle histoire française et européenne. Nous n’avons pas. À nous repentir de ce que nous avons fait au cours des siècles passés, parce qu’il n’y a qu’à ouvrir les yeux autour de nous. Nous avons fait des choses remarquables et nous croyons au génie européen ».

Est-ce que vous pouvez revenir justement sur les idées principales du programme que vous défendez pour les Européennes ?

Agnès Marion : Alors, je vais d’abord inviter vos auditeurs à aller voir notre programme en ligne, parce que nous avons formulé 96 propositions. Un programme très riche, qui veut participer au rayonnement de la France et du continent européen. On veut lutter contre l’immigration et l’islamisation de notre pays.

Pour ça, nous avons un concept de triple frontière, qui me paraît quelque chose d’important dans notre programme parce que ça solutionne quand même beaucoup de choses qui ont des effets très délétères dans notre pays. Une frontière d’abord à l’extérieur de l’Europe, dans les pays de départ des clandestins, pour avoir des centres qui permettent d’étudier en amont les demandes d’asile et dissuader les gens de venir s’ils ne répondent pas aux critères du droit d’asile.

Ensuite, une deuxième frontière qui serait à l’échelon européen, et notamment avec un blocus militaire naval qui permettrait d’empêcher les gens de traverser la Méditerranée et de prendre des risques d’ailleurs inconsidérés, de nourrir des passeurs qui sont des réseaux de trafic d’hommes. Et puis enfin, les frontières nationales pour empêcher la libre circulation des extra-européens au sein de l’espace Schengen. De manière à ce qu’on ne puisse pas retrouver un clandestin d’un pays à l’autre.

Il y a un certain nombre de drames. Je pense par exemple à Annecy, cette attaque au couteau dont on va bientôt fêter le premier anniversaire. C’était l’histoire de ce clandestin qui circulait librement dans l’espace Schengen et du coup on avait perdu sa trace.

Concrètement, toutes les idées que vous venez d’évoquer, selon vous, qu’est-ce qu’elles peuvent changer à l’échelle européenne si elles sont appliquées ?

Agnès Marion : Je crois qu’elles vont changer beaucoup de choses à l’échelon européen, mais surtout dans la vie quotidienne des Français. Je vous parlais de la triple frontière dans cette élection. L’immigration est le premier moteur de vote des Européens et également des Français. Typiquement, la triple frontière, c’est une décision qui est facile à mettre en place. Il n’y a pas de difficulté à les mettre en place. le seul truc qu’il faut avoir, c’est de la volonté politique. Et ça, la liste dans laquelle je figure auprès de Marion Maréchal, de la volonté politique, nous en avons.

L’un des enjeux fondamentaux forcément en Europe, ce sont les questions environnementales et écologiques. Marion Maréchal pointe l’écologie punitive. Pourriez-vous nous expliquer de quoi il s’agit et quelles solutions alternatives vous pourriez mettre en place justement pour trouver d’autres manières de faire ?

Agnès Marion : Nous nous opposons à l’écologie punitive et nous voulons une écologie incitative. En fait, nous ne voulons pas que des réglementations empêchent des pratiques sans mettre des solutions en face. Parce que dans ce cas-là, on met en danger nos entreprises, nos agriculteurs. Typiquement, je pense au glyphosate, je pense aux produits phytosanitaires, si vous ne leur offrez pas de solution à côté, vous les mettez dans d’énormes difficultés. Et d’autant qu’ils sont mis en concurrence déloyale avec le monde entier qui n’est pas aussi vertueux.

Je crois que contre l’écologie punitive que nous dénonçons, il faut mettre en place une écologie incitative qui repose beaucoup d’ailleurs sur l’innovation, sur la recherche. Nous ne pensons pas que l’homme est le problème, nous pensons que l’homme est la solution.

Il y a un génie européen, il y a un génie humain qui est capable de réfléchir avec bon sens aux pratiques et de trouver des solutions. La recherche, l’innovation évidemment, il faut les financer. Et c’est précisément le rôle de l’Union Européenne de financer la recherche pour trouver des solutions. Il y a des choses très innovantes, je pense à la robotique par exemple pour compenser les produits phytosanitaires. Je pense à des chercheurs à Limoges qui ont trouvé des molécules qui permettent de trouver une solution au glyphosate.

En fait, il faut aller dans ce sens-là parce qu’en fait, une écologie punitive qui empêcherait les hommes de vivre correctement, honnêtement, ça n’est pas vivable.

Pour finir, pour nos auditeurs, en quelques mots, quel futur vous voyez pour l’Europe ?

Agnès Marion : Je veux une Europe qui soit fière de son héritage, qui retrouve sa capacité de rayonnement en sortant de l’inflation normative européenne qui nous lie les mains. Je veux une Europe qui permette à nos enfants tout simplement de vivre en sécurité sur une terre qu’ils aiment.

Je rappelle juste qu’en fait, on a tendance à penser que l’Union européenne, c’est loin. On se demande (notamment les jeunes générations) si ça vaut bien le coup d’aller voter. Je voudrais juste rappeler que 80% des lois qui sont votées par les députés français ne sont que la retransposition de directives européennes en droit français. Ce qui veut dire qu’en fait l’action de l’Union Européenne dans nos vies quotidiennes est extrêmement importante et c’est pour ça que le 9 juin prochain, il faut aller aux urnes.

Pour en savoir plus sur le programme de Reconquête, c’est ici

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Agnès Marion
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