Les services de l’État ont mené ce matin l’évacuation de l’ex-collège Scève dans le 4e arrondissement de Lyon, en lien avec la Métropole et la Ville de Lyon.
« Face à l’urgence, il était essentiel de trouver des solutions dignes pour chacun des occupants, quelle que soit sa situation ». La Métropole a pris en charge les personnes ayant saisi le juge pour reconnaitre leur minorité, en leur proposant des hébergements d’urgence dans l’attente de la mise en place de structures plus stables sur le long terme.
Depuis deux ans entre 200 et 300 jeunes migrants en moyenne occupaient cet ancien collège de la Croix-Rousse.
Le délai d’un an accordé par la justice en septembre 2019 avait repoussé d’autant la résolution de cette situation pour l’ensemble des occupants.
Le nouvel exécutif de la Métropole s’était engagée dès le mois de juillet, auprès des acteurs associatifs, à trouver des solutions d’hébergement pour l’ensemble des occupants et ainsi éviter toute remise à la rue. L’évacuation du collège avait ainsi pris plus de temps que prévu.
Pour Renaud Payre, vice-président du Grand Lyon en charge du Logement
social et de la Politique de la Ville : « Tout le monde s’accordait sur le fait que l’occupation du collège Maurice Scève devait prendre fin. Encore fallait-il trouver des solutions d’hébergement… On ne peut prétendre que la Métropole de Lyon est un territoire attractif sans en assumer tous les effets » conclut l’élu dans un communiqué.
David Kimelfeld « salue le prolongement efficace de l’action de la Métropole de Lyon et de l’État dont les fondations avaient été posées sous notre mandature ».
Pour l’ancien président du Grand Lyon, « dans ce dossier sensible, comme pour d’autres sujets qui bousculent aujourd’hui la communauté nationale, c’est l’union des forces qui doit sans cesse être recherchée, et non les gloires personnelles impromptues qui n’intéressent que ceux qui les proclament. »
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