La métropole de Lyon va adopter en mai son Plan Local d’Urbanisme et d’Habitat.
600 hectares en cœur d’agglomération seront voués à accueillir des implantations industrielles.
La zone retenue s’étend sur les communes de Vénissieux, Saint-Priest, le 8ème arrondissement de Lyon.
Plusieurs grosses usines (Renault Truck, Iveco, Bosch Rexroth) subsistent sur cette zone, mais d’autres ont disparu, ce qui permet au Grand Lyon de disposer de vastes emprises foncières.
La métropole de Lyon compte encore 10.000 salariés dans l’industrie, ce qui en fait encore le premier territoire industriel de France.
Le projet est baptisé Lyon Parilly Factories. Pour David Kimelfeld, « la métropole de Lyon réunit tous les atouts pour donner un nouveau souffle à son tissu industriel».
Le site de Lyon Parilly Factories a vocation à attirer des projets industriels novateurs, plus économes en énergie, orientés sur les usages et plus compétitifs.
Le site de 11 hectares appartenant au groupe Bosch (30.000 m2 de locaux) va être doublé. L’investissement nécessaire à ce projet, baptisé Usin Lyon Parilly, a été chiffré à près de 80 millions d’euros.
La SERL et la Banque des Territoires développeront des services à destination des utilisateurs : un site fermé et sécurisé, la mutualisation des énergies et autres utilités industrielles (électricité, air comprimé, gaz, eau), une offre de restauration, des partages de bureau et de salles de réunions… tout comme un ensemble de dispositions favorisant la mutualisation d’équipements et de ressources entre industriels.
Le partenariat engagé entre le groupe SERL et la Banque des Territoires servira de levier pour soutenir un investissement de près de 80 M€ sur les 7/10 ans à venir.
La redynamisation du tissu industriel lyonnais repose aussi sur la Vallée de la chimie : là, 300 millions d’euros seront investis, selon les chiffres publiés en 2018.
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