La cyclo-logistique est en plein essor. Elle consiste à remplacer les véhicules motorisés par des vélos, des vélos cargo ou des triporteurs pour effectuer des livraisons en ville. Cette pratique permet de réduire considérablement l’empreinte carbone, de fluidifier le trafic et d’améliorer la qualité de vie des citadins.

Spécialisée dans la conception et la fabrication de vélos cargo sur-mesure, K-Ryole propose des solutions de cyclo-logistique adaptées aux besoins spécifiques de chaque professionnel. Comme nous l’explique Xavier Doublet, responsable marketing chez K-Ryole.

K-Ryole : la remorque à assistance électrique

« K-Ryole est une remorque à assistance électrique qui s’accroche derrière un vélo. Elle permet de transporter 500 kg. Elle peut être déplacée à la main grâce à des moteurs-roues. Couplés à un capteur d’effort, ils neutralisent la charge transportée. Dans les zones piétonnes, il est de plus en plus rare de pouvoir rouler à vélo. Les remorques à assistance électrique permettent d’aller jusqu’au dernier mètre devant la boutique, voire dans la boutique ».

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Au cœur de cette révolution, on retrouve des associations comme Les Boîtes à Vélo. Cette organisation joue un rôle fondamental dans le développement de la cyclo-logistique en France. En fédérant et en accompagnant les entrepreneurs, elle propose des formations et des accompagnements techniques pour aider les entreprises à adopter le vélo cargo et à optimiser leur activité.

« La cyclo-logistique peut aussi rimer avec rentabilité… »

Nous avons rencontré Caroline Faucon, fondatrice de Baguette à Bicyclette et présidente de Boites à Vélo Lyon.

« Livrer plus propre est d’abord un engagement sociétal. Mais la cyclo-logistique peut aussi rimer avec rentabilité. On peut aussi mettre en avant des arguments de santé physique. Pédaler fait du bien. Et aussi des arguments de communication. Le vélo est un incroyable vecteur en stationnement ou en mouvement pour générer du flux… Les fabricants ont fait des efforts, ce qui permet de transporter plus lourd et plus loin. Côté météo, il n’y a pas de mauvais temps mais seulement des mauvais équipements. Et pour le vol, il y a aussi des outils pour l’éviter… »

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La morphologie de Lyon se prête bien à la cyclo-logistique. La livraison en vélo cargo est particulièrement efficace sur de courtes distances. Et certaines entreprises l’ont bien compris…

Montchat Perché a rapidement compris que les enjeux de la ville de demain étaient liés à la mobilité, à l’écologie et à l’économie circulaire. L’entreprise s’est impliquée dans des projets innovants, comme l’adoption du vélo cargo pour ses déplacements professionnels. Pour en savoir plus, nous avons aussi rencontré Paul Grégori, président de Montchat Perché.

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Une solution pour la Zone à Trafic Limité (ZTL)

« L’entreprise doit être proche de ses chantiers. On a une flotte assez variée : des vélos cargo bi-porteurs avec une caisse devant, des remorques électriques, un triporteur, les longtails et aussi des vélos classiques. Dès que les clients apprennent qu’on travaille avec des vélos, cela attire un gros capital sympathie. Mais certains clients sont aussi surpris. On a conservé deux camionnettes. Je fais partie de la CAPEB. Et j’essaie de parler de mon expérience pour démontrer que la cyclo-logistique peut être UNE solution pour la Zone à Trafic Limité (ZTL) qui sera instaurée en Presqu’ile en 2025″.

L’histoire de Montchat Perché est un exemple inspirant pour toutes les entreprises lyonnaises souhaitant s’engager dans une démarche de développement durable. Pour franchir un cap, la cyclo-logistique doit encore s’intégrer dans des chaînes logistiques complexes, qui prennent encore trop souvent appui sur des modes carbonés.

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